Les infections urinaires touchent une large part de la population, en particulier les femmes. Pour réduire leur fréquence, voire les éviter, certains comportements quotidiens s’avèrent essentiels. Adopter une bonne hygiène de vie et réagir rapidement en cas de signes permet de limiter les complications.
D’abord, l’hydratation joue un rôle central contre les infections urinaires. Boire au moins 1,5 litre d’eau par jour aide à évacuer naturellement les bactéries présentes dans la vessie. En parallèle, il convient de prévenir la constipation, facteur souvent sous-estimé mais qui peut gêner le bon fonctionnement de l’appareil urinaire.
Des infections plus présentes l’été
Ensuite, les habitudes aux toilettes méritent une attention particulière. Il faut uriner dès que le besoin se fait sentir, sans attendre. Cela réduit le temps de stagnation de l’urine, propice au développement bactérien. Il est aussi important de vider complètement sa vessie à chaque miction. De plus, s’essuyer d’avant en arrière limite le transfert de germes depuis le rectum vers l’urètre.
Par ailleurs, certaines règles d’hygiène intime sont à respecter. Évitez les produits parfumés, les bains moussants et les douches vaginales, souvent trop agressifs pour la flore. Mieux vaut privilégier des sous-vêtements en coton et éviter les vêtements trop serrés. Après un rapport sexuel, uriner rapidement contribue aussi à diminuer le risque de contamination urinaire.
Pour les personnes sujettes aux cystites récidivantes, des mesures supplémentaires peuvent être nécessaires. Cela passe par le traitement de toute anomalie anatomique ou fonctionnelle de l’appareil urinaire, comme un reflux vésico-urétéral ou une incontinence. Ces corrections visent à limiter les récidives à long terme.
Enfin, certains profils doivent faire l’objet d’une vigilance accrue. Les hommes, les femmes enceintes, les personnes âgées ou immunodéprimées sont plus exposés aux complications. Chez eux, le moindre symptôme doit alerter. Un diagnostic précoce permet d’éviter une aggravation, notamment vers une pyélonéphrite.
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