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L’UFC Que Choisir met en garde contre certaines crèmes solaires

Le nombre de nouveaux cas de cancers de la peau a triplé entre 1990 et 2023, ce qui souligne la nécessité de mesures préventives pour protéger la peau. Selon l’Institut national du cancer, les carcinomes cutanés représentent environ 90 % des cas de cancer de la peau diagnostiqués en France. Pour réduire les risques, il est recommandé de minimiser l’exposition prolongée au soleil et de toujours utiliser une protection solaire adéquate, adaptée à son type de peau et à l’intensité de l’exposition solaire.

L’UFC Que Choisir a révélé les résultats d’un test en laboratoire mené sur 13 crèmes solaires pour le visage, toutes affichant des indices de protection SPF 50 ou 50+. Les résultats ont été inquiétants, car un tiers de ces produits ne fournissent pas le niveau de protection indiqué sur l’étiquette. L’association a constaté que cinq de ces produits n’atteignent pas le niveau de protection solaire attendu. Parmi eux, quatre n’offrent qu’une protection équivalente à un indice SPF 30, y compris des marques connues comme Lancaster Sun Sensitive Luminous Tan Fluide Lacté Non Gras, qui coûte pourtant 880 euros le litre, et Vichy Capital Soleil Crème Onctueuse Protectrice 50+, qui affiche une protection insuffisante tant pour les UVB que pour les UVA.

Face à ces résultats, l’UFC Que Choisir exige que les fabricants ajustent leurs produits pour qu’ils respectent les indices affichés, ou les retirent du marché. L’association a également saisi la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour enquêter sur ces pratiques trompeuses et sanctionner les fabricants concernés. Elle appelle également à un renforcement des contrôles sur les produits solaires pour garantir une protection conforme aux normes.

Un autre aspect préoccupant révélé par cette enquête concerne l’impact environnemental des crèmes solaires. L’UFC Que Choisir a noté que bien que la plupart des produits testés ne contiennent pas de composés indésirables pour la santé humaine, la majorité (10 sur 13) a reçu une mauvaise note environnementale en raison de la présence de composants nocifs pour les organismes aquatiques. L’association souligne que certains fabricants profitent du vide juridique en matière d’allégations environnementales pour les cosmétiques, et presse le Ministère de l’Environnement d’introduire des réglementations strictes pour encadrer ces pratiques.

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