Le chocolat fait partie des petits plaisirs les plus répandus. Pourtant, sa consommation n’est pas sans conséquence pour l’organisme. Selon la diététicienne-nutritionniste Alexandra Murcier, l’heure à laquelle on le déguste joue un rôle clé dans ses effets métaboliques. Ainsi, mieux vaut savoir quand en profiter pour allier plaisir et équilibre.
D’un côté, certains préfèrent un carré de chocolat dès le matin. Mais ce réflexe, bien qu’agréable, n’est pas conseillé. En effet, consommer du chocolat au lait ou blanc au petit-déjeuner entraîne une élévation rapide de la glycémie. Ce pic de sucre favorise les fringales au fil de la journée. En cause : leur faible teneur en cacao, compensée par une forte dose de sucre. Le chocolat blanc, dépourvu de cacao solide, amplifie même cet effet en apportant uniquement du beurre de cacao, du lait et du sucre.
Alors à quel moment déguster un carré de chocolat ?
En revanche, il existe un moment plus judicieux pour en savourer. Selon l’experte, consommer du chocolat sucré à la fin d’un repas est idéal. Cela permet de lisser la réponse glycémique en l’intégrant à une digestion déjà entamée. Un ou deux carrés suffisent pour satisfaire l’envie sans déséquilibrer l’alimentation. Ce moment limite également les risques de grignotages incontrôlés dans l’après-midi.
Par ailleurs, le chocolat noir, notamment à 75 % de cacao ou plus, bénéficie d’un autre avantage. Plus riche en magnésium et beaucoup moins sucré, il peut être consommé en collation. Il est même recommandé en soirée, car il contribue à la détente et à un meilleur sommeil. Ce choix convient particulièrement à ceux qui cherchent une alternative saine pour apaiser les tensions de fin de journée.
Finalement, même s’il existe des repères à suivre, l’essentiel reste d’écouter son corps. Pour Alexandra Murcier, le chocolat reste avant tout un aliment plaisir. Il peut parfaitement s’intégrer à une alimentation équilibrée, tant qu’il est consommé avec modération et sans culpabilité.
